RESET | FONDATION CLEMENT, 25 MAI-18 JUILLET 2018
Grandes figures articulées, les intercesseurs semblent avoir ingurgité le chaos. Chamanes, ils transitent entre les mondes afin de guérir et instruire les hommes. Dans Reset ils renvoient aussi à la création. Et qu’ils soient fictifs ou réels, animés ou inanimés, ils participent à l’émergence de l’œuvre | | |
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| | Reset est une cosmogonie, un récit de la création du monde. Au commencement était le vivant, pullulant, immergé dans un complexe réseau de liens. C’est le chaos. Ici commence la lutte incessante et acharnée entre l’ordre et le désordre. Le travail minutieux et intuitif de Ricardo Ozier-Lafontaine se décline en séries qui mettent en lumière la tension constante entre l’irruption du chaos et les tentatives de le structurer et de l’organiser. |
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| | Du récit cosmogonique de RESET, émerge la figure de l’intercesseur (le chamane), renvoyant en partie au rôle de l’artiste lui-même. L'œuvre de Ricardo Ozier-Lafontaine se trouve ainsi en résonnance avec celle d'autres artistes ayant travaillé autour du chamanisme. Mais quelle est donc cette figure, le chamane et comment elle est traitée par les artistes contemporains ? Peut-on parler d’une implication, d’un engagement de l’artiste et si oui lequel? L'artiste est-il un chamane? |
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